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Affaire Grégory : "On n'a rien à se reprocher" affirment les époux Marcel et Jacqueline Jacob

Soupçonnés d'être les auteurs des lettres de menaces reçues par la famille de Grégory Villemin, ils avaient vu leur mise en examen, décidée en 2017, être annulée un an plus tard.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une voiture de police devant le domicile de Marcel et Jacqueline Jacob, à Aumontzey (Vosges), le 25 novembre 2017. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

Selon les journaux, ils ne s'étaient jamais exprimés publiquement depuis le début de l'affaire GrégoryVosges Matin et L'Est Républicain ont publié, samedi 30 janvier, un entretien avec Marcel et Jacqueline Jacob, grand-oncle et grand-tante du petit Grégory Villemin, assassiné en 1984. Alors que l'enquête a récemment connu de nouveaux développements, ils clament leur innocence.

"On n'a rien à se reprocher. On n'a rien à voir avec tout ça", déclare Jacqueline Jacob. "Jamais je n'ai écrit une lettre", renchérit-elle. "La pire des choses est d'être accusé de quelque chose que l'on n'a pas fait", acquiesce son mari.

"On n'a pas à être inquiets s'ils font bien leur travail"

Soupçonnés d'êtres les "corbeaux" auteurs de lettres anonymes d'insultes et de menaces et d'une lettre de revendication du crime envoyées à la famille Villemin, les époux avaient été mis en examen en juin 2017 pour "enlèvement et séquestration suivie de mort". Ces mises en examen avaient finalement été annulées en mai 2018 pour des raisons de procédure.

En décembre, Le Parisien avait révélé qu'un nouveau rapport de stylométrie, technique qui permet d'identifier l'auteur d'un texte d'après son style d'écriture, avait permis la reprise de l'enquête et "incrimine un suspect". Depuis, la Cour d'appel de Dijon a également accepté de nouvelles expertises ADN, demandées par la famille Villemin.

"On n'a pas à être inquiets s'ils font bien leur travail. Je n'ai jamais écrit", a réagi Jacqueline Jacob, interrogée sur cette nouvelle expertise. Les deux époux expliquent leur choix de s'exprimer devant les médias par leur volonté de "dire stop", déplorant d'apparaître "tous les jours sur le journal" et de voir leur nom "jeté en pâture". Ils ont également accordé des entretiens au Nouveau détective et à BFMTV.

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