Affaire Kulik : dix ans après, le mort est trahi par son ADN
Il sera certainement difficile de savoir exactement ce qui s’est
passé ce jour de janvier 2002 dans la Somme. L’histoire judiciaire retiendra qu’Elodie
Kulik, 24 ans, directrice d’agence bancaire, a été violée puis tuée. Son corps avait
été retrouvé dans un champ sur la commune de Tertry dans la Somme. Il sera
difficile de connaître tous les détails, mais pourtant 10 ans après l’on
devrait être capable de donner un nom à son assassin présumé.
L’un des hommes susceptibles d’avoir été présents ce soir là
a été identifié grâce à son ADN. L’individu en question n’ira jamais en prison
car depuis il est mort dans un accident. Cependant, les enquêteurs qui n’ont
jamais abandonné, ont décidé d’entendre des proches du suspect décédé. Cinq
personnes ont été convoquées en qualité de témoin pour être entendues par les
gendarmes d’Amiens. Ces derniers espèrent ainsi en savoir un peu plus et pourront peut-être refermer, 10 ans après les faits, ce dossier mystérieux.
Une nouvelle technique d’identification a été utilisée
Cela dit, on peut se demander pourquoi il a fallu autant de
temps pour faire parler le fameux ADN. Il faut savoir que la police a utilisé
une nouvelle technique d’identification, technique habituellement utilisée dans
les pays anglo-saxons. Cela consiste non pas à rechercher uniquement le
propriétaire de l’ADN, mais d’élargir la recherche à des ADN proches qui se
trouvent dans le fichier des empreintes génétiques. Dans le cas présent, cela a
permis d’établir un lien entre un homme actuellement en prison et le suspect et
par conséquent de confondre l’assassin présumé.
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