Cet article date de plus de deux ans.

Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, fait appel du décret qui autorise son extradition vers les Etats-Unis

L'Australien âgé de 50 ans risque 175 ans de prison aux Etats-Unis pour des fuites de données confidentielles. S'il est autorisé à faire appel par la justice du Royaume-Uni où il est retenu, l'audience pourrait ne pas avoir lieu avant 2023.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une pancarte lors d'un rassemblement pour la libération de Julian Assange, à Londres, le 20 avril 2022. (RASID NECATI ASLIM / ANADOLU AGENCY / AFP)

Nouvelle étape d'un bras de fer judiciaire de plus de dix ans. Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, a fait appel de la décision prise par le gouvernement britannique qui autorise son extradition vers les Etats-Unis, a indiqué la Haute Cour de Londres, vendredi 1er juillet.

L'Australien de 50 ans est poursuivi aux Etats-Unis pour une fuite massive de documents confidentiels en 2010, et risque 175 ans de prison. Après une bataille judiciaire et de multiples rebondissements, la ministre britannique de l'Intérieur, Priti Patel, a signé un décret pour autoriser l'extradition du cybermilitant retenu depuis trois ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, près de Londres, le 17 juin.

Si la justice l'autorise à faire appel, l'audience pourrait ne pas avoir lieu avant début 2023 selon Kate Goold, associée du cabinet d'avocats Bindmans et spécialisée dans les affaires d'extradition, interrogée par l'agence de presse britannique PA mi-juin. Selon elle, Julian Assange pourrait aussi saisir la Cour européenne des droits de l'Homme, un processus susceptible de prendre plusieurs années.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.