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WikiLeaks : l'audience d'extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis est fixée à février 2020 par la justice britannique

Réfugié pendant près de sept ans à l'ambassade d'Equateur à Londres, l'Australien en a été extrait le 11 avril par la police britannique. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Julian Assange à l'ambassade d'Equateur à Londres (Royaume-Uni), le 19 mai 2017.  (JUSTIN TALLIS / AFP)

L'audience pour étudier la demande d'extradition du fondateur de WikiLeaks vers les Etats-Unis, qui l'accusent d'espionnage, aura lieu fin février, a décidé vendredi 14 juin un juge du tribunal londonien de Westminster. Cette audience, fixée au 24 février, devrait durer "cinq jours", a précisé un porte-parole du parquet. Entre-temps, une audience aura lieu fin octobre pour décider notamment quel tribunal étudiera la demande américaine. 

Une vingtaine de personnes ont manifesté devant le tribunal en brandissant une banderole "Libérez Julian Assange" et une pancarte "Ce ne sont pas des poursuites mais de la persécution".

"175 ans de ma vie sont en jeu" 

Réfugié pendant près de sept ans à l'ambassade d'Equateur à Londres, où il bénéficiait de l'asile politique, Julian Assange en a été extrait le 11 avril par la police britannique avec l'aval de Quito, la capitale de l'Equateur. Il a été immédiatement placé en détention puis condamné à une peine de 50 semaines de prison le 1er mai, pour violation des conditions de sa liberté provisoire. 

Les Etats-Unis lui reprochent d'avoir mis en danger certaines de leurs sources lors de la publication en 2010 par WikiLeaks de 250 000 câbles diplomatiques et d'environ 500 000 documents confidentiels portant sur les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan.

"175 ans de ma vie sont en jeu", a déclaré Julian Assange, en référence au cumul des peines encourues pour les différents chefs d'inculpation qui le visent. Son avocat Christophe Marchand craint qu'il ne reste "en prison toute sa vie" s'il "pose le pied sur le territoire américain". 

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