Attention aux squatteurs de piscines
Avec l'arrivée des beaux jours, les affaires se multiplient. Elles tournent parfois à l'affrontement.
Un jeune de 18 ans a été condamné ce jeudi 2 juillet à un an de prison ferme pour avoir agressé un habitant alors qu'il utilisait la piscine d'une résidence privée près de Toulouse. Le phénomène n'est pas nouveau. Avec l'arrivée de la vague de chaleur, les squatteurs de piscines sont nombreux.
Deux doigts cassés, ainsi qu'une côte et dix points de suture entre les oreilles et la bouche. Pour Maurice Tshibuabua, tout a commencé autour de la piscine d'une autre résidence toulousaine. Le locataire s'est interposé pour défendre une femme et son bébé contre des squatteurs. Alors qu'il profitait de la piscine avec ses enfants, un groupe d'adolescents des quartiers alentour arrive pour se baigner. Refoulés, les jeunes reviennent avec du renfort. Maurice Tshibuabua se fait tabasser par cinq jeunes hommes.
Des habitants excédés
Un phénomène qui dure depuis des années. Pour accéder à la piscine, aucune carte de résidant n'est exigée alors que locataires et propriétaires payent 65 euros par mois pour y avoir accès. Dès qu'il fait chaud, les appels affluent à police secours. Même la présence de gardiens n'est pas toujours efficace. De son côté, Maurice Tshibuabua, qui a déposé plainte, songe à quitter sa résidence.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.