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Toulouse : rafales de tirs près de l'immeuble de Mohamed Merah

Après plus de 30 heures de face-à face, le Raid a lancé l'assaut de l'appartement de Mohamed Merah à Toulouse, selon des sources policières. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des membres du GIPN, le 22 mars 2012, près de l'immeuble toulousain où était retranché Mohamed Merah, le suspect des tueries de Toulouse et Montauban. (REMY GABALDA / AFP)

Après plus de 30 heures de face-à face, le Raid est entré jeudi 22 mars en fin de matinée dans l'appartement de Mohamed Merah à Toulouse, selon des sources policières. Vers 11h10, les hommes du Raid progressaient "pas à pas" dans l'appartement de l'auteur présumé des tueries de Toulouse et Montauban, a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête. Ils avançaient avec une grande prudence dans l'éventualité où le logement serait piégé, a précisé cette source. On ignorait si Mohamed Merah est vivant. "Il ne s'est pas manifesté", a dit la même source. Aux alentours de 11h25, des rafales de tirs de plus en plus nourris étaient entendues près de l'immeuble où est Mohamed Merah était retranché, comme on peut le percevoir sur cette vidéo.

Rafales (Francetv info)

Un peu plus tôt, le ministre de l'Intérieur avait indiqué qu'"aucun contact" n'avait été établi dans la nuit entre l'auteur présumé des tueries de Toulouse et Montauban et le Raid. Encerclé par les forces de l'unité d'élite depuis près de 30 heures, cloîtré dans son appartement à Toulouse, l'homme de 23 ans était "entré dans une logique de rupture", selon Claude Guéant. Ce dernier précisait espérer que Mohamed Merah soit "encore vivant""On ne sait pas si Mohamed Merah est vivant ou mort. Il n'y a aucun signe de vie depuis hier soir".

Toute la nuit, les policiers d'élite ont engagé une guerre d'usure devant l'apparent refus du jeune homme de se rendre. A intervalles réguliers au cours de la nuit, ils ont fait détoner de puissantes charges auprès de ses fenêtres. Elles ont pu faire croire à un ultime assaut de la part de l'unité d'élite du Raid. En fait, elles sembleraient destinées à éprouver nerveusement Mohamed Merah, auquel les policiers ont fait couper l'eau, le gaz et l'électricité. "Il disait qu'il voulait se rendre, il a changé d'avis, on augmente la pression", a déclaré une source proche de l'enquête.

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