Cet article date de plus d'onze ans.

L'homme soupçonné d'avoir fourni des armes à Mohamed Merah est mis en examen et écroué

L'homme de 30 ans, interpellé mardi à Toulouse dans une vague d'arrestations en lien avec l'affaire, est soupçonné d'avoir fourni des armes au jeune terroriste.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Capture d'écran montrant Mohamed Merah, le tueur au scooter de Toulouse (Haute-Garonne) et Montauban (Tarn-et-Garonne), à l'âge de 23 ans.  (FRANCE 2 / AFP)

Un homme de 30 ans, qui faisait partie des personnes interpellées quatre jours plus tôt en lien avec l'affaire Merah, a été mis en examen et écroué, samedi 1er juin. Il est soupçonné d'avoir fourni des armes à Mohamed Merah, qui a assassiné sept personnes en mars 2012 à Toulouse et Montauban. Cet homme serait un petit délinquant toulousain, connaissance des frères Merah.

Deux hommes sont déjà mis en examen en tant que complices présumés du tueur : son frère aîné, Abdelkader Merah, et Mohamed Mounir Meskine, soupçonné d'avoir participé au vol du scooter utilisé pour commettre les crimes.

Fusil-mitrailleur et gilet pare-balles

Selon une source policière citée par l'AFP, le Toulousain écroué samedi est soupçonné d'avoir fourni "au moins deux armes, dont le pistolet-mitrailleur Uzi", à Mohamed Merah. Ce sont ces armes que le terroriste a utilisées pour assassiner trois militaires à Montauban et Toulouse et trois enfants et un enseignant à l'école juive Ozar Hatorah de Toulouse, en mars 2012. Il aurait également fourni le gilet pare-balles que le tueur au scooter portait lors du siège de son appartement par le Raid.

Toujours selon la même source, la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire, en charge de l'enquête, "continue à explorer la piste d'autres fournisseurs possibles d'armes et de matériel", ainsi que celle de "personnes susceptibles d'avoir apporté un soutien logistique et financier à Merah pour ses déplacements à l'étranger"

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.