: Vidéo Les industriels réclament des tests plus poussés aux laboratoires

Le scandale de la viande de cheval dans des plats surgelés pousse les entreprises de l'agroalimentaire à faire des auto-analyses. Elles transmettent leurs produits à des laboratoires et leur demandent d'en vérifier précisément la composition, et de rechercher d'éventuelles traces de viande de cheval. "Des demandes comme celle-là, on en a 15 à 20 par jour, indique un responsable commercial d'un laboratoire. Les clients ont vraiment besoin de se sentir rassurés."

D'habitude, ce sont plutôt des bactéries, des parasites et des germes qui sont recherchés. Mais depuis le début du scandale, les sociétés agroalimentaires exigent des tests plus poussés. Un entrepreneur se frotte les mains : une société nantaise. Elle propose une technique moins onéreuse que les autres, venue des Etats-Unis, qui repère la protéine de cheval.