Agression de deux femmes homosexuelles dans les Yvelines : SOS Homophobie envisage de se porter partie civile
Joël Deumier le président de SOS Homophobie a indiqué samedi à France Bleu Paris que son association comptait porter plainte, pour convaincre la justice, en cas de procès, du caractère homophobe de l'agression qu'ont subies deux jeunes femmes à bord d'un Transilien dans les Yvelines.
L'association SOS Homophobie envisage de se porter partie civile, après l'agression de deux jeunes femmes homosexuelles vendredi 9 février à bord d'un Transilien dans les Yvelines, "pour démontrer le caractère homophobe de l'agression", a indiqué samedi Joël Deumier son président à France Bleu Paris. "Il y a eu des insultes à caractère homophobe qui ont été prononcées, a déclaré Joël Deumier, les sept agresseurs ont tiré les cheveux de ces victimes, il y a eu des coups portés dans la nuque."
Deux mineurs en garde à vue
"On peut se porter partie civile pour démontrer le caractère homophobe de l'agression et pour convaincre le juge qu'il y a eu une agression à caractère homophobe, a expliqué le président de SOS Homophobie. La loi française prévoit une aggravation des peines quand l'acte est à caractère homophobe, donc pour nous il est très important que le juge reconnaisse, s'il y a procès, le caractère homophobe de cette agression", a encore insisté Joël Deumier.
Pour ce militant, "tout ça montre bien qu'aujourd'hui en France, on ne peut toujours pas en tant que couple de femmes ou couple d'hommes, vivre librement dans l'espace public tel qu'on est". "Ça montre que l'homophobie persiste, elle est là, elle est ancrée", a poursuivi le président de l'association.
Sept mineurs de 17 ans ont été interpellés vendredi, et deux placés en garde à vue pour "violences volontaires aggravées et insultes homophobes", après l'agression des deux jeunes femmes homosexuelles à bord d'un Transilien de la ligne J à Conflans (Yvelines).
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