Agression de policiers à Champigny : une enquête ouverte sur l'organisation de la soirée
Après l’agression d’un policier et d’une policière par un groupe de plusieurs dizaines de personnes, à Champigny-sur-Marne le soir de la Saint-Sylvestre, une enquête a été ouverte mardi soir pour "mise en danger de la vie d’autrui" et "ouverture au public d’un établissement sans autorisation", a appris franceinfo mercredi.
Une enquête a été ouverte mardi soir pour "mise en danger de la vie d’autrui" et "ouverture au public d’un établissement sans autorisation", après l’agression d’un policier et d’une policière par un groupe de plusieurs dizaines de personnes, à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), le soir de la Saint-Sylvestre, a appris franceinfo par le parquet de Créteil mercredi 3 janvier.
La sûreté territoriale du Val-de-Marne est, elle, en charge de l’enquête sur l’agression des deux policiers. Elle doit notamment analyser les vidéos prises par des téléphones portables.
La salle n’avait pas vocation à accueillir du public
Le propriétaire de la salle où s’est déroulée la soirée du Nouvel An a été entendu mardi par les enquêteurs. Il a assuré qu’il louait la salle à une église évangélique. Des auditions vont se poursuivre, menées par le commissariat de Champigny-sur-Marne qui est en charge de l’enquête sur l’organisation de la soirée. Cette salle n’avait pas vocation à accueillir du public, a confirmé la préfecture à franceinfo. Aucun dossier d’autorisation d’ouverture pour accueillir le public n’a été déposé en ce sens.
Un témoin décrit "une soirée très mal organisée"
Le témoignage recueilli par franceinfo d'un lycéen présent à Champigny-sur-Marne, le soir du Nouvel An, décrit "une soirée très très mal organisée". Ali Madini, 17 ans, était dans la file d'attente pour rentrer dans la salle pour fêter la nuit de la Saint-Sylvestre. Pour lui ce n'est pas étonnant que la soirée ait dégénéré "avec deux vigiles dehors, pour 800 personnes". Quand les vigiles ont annoncé qu'ils ne faisaient plus rentrer personne, explique-t-il, "c’est là que c’est parti en vrille. Les gens s’écrasaient, tombaient".
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