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L'attaque au couteau à Marseille "montre qu'il faut échanger beaucoup plus entre les pays", selon Gérard Collomb

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb est revenu, mardi matin sur France Inter, sur l'attaque au couteau qui a eu lieu à Marseille et dans laquelle deux jeunes femmes ont été tuées.

Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, le 1er octobre 2017, à Marseille (Bouches-du-Rhône). (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a estimé, mardi 3 octobre sur France Inter, "qu'il faut échanger beaucoup plus entre les pays" alors que l'auteur de l'attaque au couteau à la gare Saint-Charles à Marseille était en situation irrégulière et avait été arrêté, vendredi, à Lyon (Rhône) pour vol à l'étalage.

Gérard Collomb s'est interrogé sur la possibilité qu'"une personne comme cela, avec sept identités, dont on avait perdu la trace pendant quelques temps - puisqu'il était parti de France et vivait en Italie avec des papiers italiens - vienne avec un passeport depuis Carthage qui était valable".

Le ministre de l'Intérieur a regretté qu'"un certain nombre de pays n'aient pas les systèmes et le niveau de surveillance que nous connaissons en France". Pour Gérard Collomb, cela démontre qu'"on croit avoir fait de l'Europe une Europe forte à ses frontières, alors qu'un certain nombre de pays à l'intérieur n'ont pas cette organisation".

Une enquête ouverte sur les failles

Gérard Collomb a également indiqué avoir demandé une enquête sur les failles qui ont permis à l'auteur du double meurtre de la gare Saint-Charles, à Marseille dans les Bouches-du-Rhône, de commettre son attaque dimanche.

Le ministre de l'Intérieur a fait part des interrogations auxquelles il allait "essayer d'apporter des réponses pour qu'un tel drame ne se reproduise plus" : "Comment a-t-il été possible que cette personne ne soit pas placée en centre de rétention ? La deuxième question est : 'Comment peut-on avoir sept identités différentes ?' et donc ne pas, à un moment donné, devoir rendre de comptes à la police et à la justice."

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