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Attaque terroriste dans un lycée d'Arras : le passage en urgence attentat "est parfaitement logique", estime David Le Bars, secrétaire général du SCPN

La France est passée en alerte "urgence attentat", vendredi, après l'attaque au couteau qui a fait un mort et trois blessés dans un lycée d'Arras.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale, était l'invité de franceinfo mardi 20 novembre 2018. (FRANCEINFO)

Il est "parfaitement logique et légitime" que la France passe en urgence attentat, a affirmé vendredi 10 octobre sur franceinfo David Le Bars, secrétaire général du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), alors que le gouvernement a décidé de relever le niveau d'alerte de la France en "urgence attentat" après l'attaque au couteau par un homme supecté de s'être radicalisé qui a fait un mort et trois blessés dans un lycée d'Arras (Pas-de-Calais).

>> Ce que l'on sait de l'attaque terroriste dans un lycée d'Arras

Cette urgence attentat "signifie davantage de mobilisation des forces de sécurité intérieure et un renfort plus massif des militaires sur les patrouilles Vigipirates et Sentinelles, ce qui permet de quadriller mieux le terrain et de mieux se répartir les zones sensibles", a expliqué David Le Bars. Le commissaire ajoute : "On est dans une période de menaces." Mais selon lui, "quand un événement n'a pas eu lieu depuis longtemps, parfois, peut-être la mémoire collective a tendance à oublier cette menace".

Une fiche S "ne permet pas d'expulser la personne, ni de l'emprisonner

Quant à la question de savoir pourquoi le jeune homme interpellé, un Tchétchène de 20 ans, n'a pas été expulsé malgré son suivi par les services de renseignement, David Le Bars a expliqué ce qu'était précisément une fiche S. Elle "ne permet pas d'expulser la personne, ni de l'emprisonner".

"Une fiche S ce n'est pas une mesure judiciaire, ni une mesure d'expulsion. C'est une fiche de travail, c'est censé permettre aux services de mieux cerner ce que font les personnes et de savoir où elles circulent."

David Le Bars, secrétaire général du SCPN

à franceinfo

Sur le renforcement de la sécurité des établissements scolaires, demandé par Gabriel Attal, le ministre de l'Education nationale, "il ne faut pas mentir", a déclaré le secrétaire général du SCPN. "Certaines surveillances seront statiques", mais "il y aura aussi des surveillances plus discrètes [avec] des effectifs banalisés", a ajouté David Le Bars.

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