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Attentats de janvier : une faute d'orthographe sur la plaque en hommage aux victimes

Le nom de l'un des dessinateurs de "Charlie Hebdo" a été mal orthographié. Wolinski est écrit avec un "y" final et non un "i".

Article rédigé par Ilan Caro
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un ouvrier fixe, le 4 janvier 2016 à Paris, la plaque commémorative sur la façade de l'immeuble qui abritait la rédaction de "Charlie Hebdo" lorsqu'elle a été attaquée. (JOEL SAGET / AFP)

Une faute d'orthographe qui entache les cérémonies de commémorations en souvenir des victimes des attentats de janvier. Le nom du dessinateur Georges Wolinski est écrit avec un "y" final sur la plaque installée sur la façade du bâtiment qui abritait la rédaction de Charlie Hebdo, attaquée par les terroristes le 7 janvier 2015.

Cette plaque est la première des trois qui ont été dévoilées par François Hollande et la maire de Paris, Anne Hidalgo, mardi 5 janvier au matin. Maryse Wolinski, veuve du dessinateur, assistait d'ailleurs à la courte cérémonie. La coquille a été repérée par des internautes scandalisés qui ont vu circuler la photo sur Twitter.

Quelques minutes seulement après son inauguration, la plaque a été voilée de noir pour masquer la faute d'orthographe. 

La mairie de Paris a indiqué que l'entreprise allait corriger la plaque dans l'heure avec du mastic. Une nouvelle plaque a été commandée, qui remplacera la première dans les 48 heures. La Ville a tout de suite informé Maryse Wolinski, qui a pris acte.

Une erreur humaine de la part du marbrier

Interrogée par francetv info, la mairie de Paris affirme que la faute d'orthographe est le fait d'une erreur humaine au sein de l'entreprise de marbrerie mandatée pour réaliser cette plaque. "Le bon à tirer délivré par la mairie était bon, avec la bonne orthographe", assure-t-on à la Ville. Une fois la plaque réalisée, l'entreprise s'est elle-même chargée de sa pose, lundi, devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, avant de la recouvrir en attendant la cérémonie, prévue le lendemain.

Entre-temps, aucun agent municipal n'a donc eu l'occasion de vérifier l'orthographe des noms des victimes. "Il existe normalement une procédure de contrôle au sein de l'entreprise, mais celle-ci n'a visiblement pas fonctionné, peut-être à cause des fêtes de fin d'année", explique la mairie, qui dit être "pour la première fois" confrontée à un tel raté.

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