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Attentats terroristes : ce que l'on sait des douze interpellations en Ile-de-France

Les gardes à vue de douze personnes ont été prolongées de 24 heures, samedi 17 janvier, après une vague d'arrestations en région parisienne. Ils sont soupçonnés d'avoir fourni un "possible soutien logistique" à Amedy Coulibaly.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Capture d'écran d'une vidéo d'Amedy Coulibaly, publiée le 11 janvier 2015. (AP / SIPA)

Les gardes à vue de douze personnes ont été prolongées de 24 heures, samedi 17 janvier, au lendemain de leur interpellation dans l'enquête sur les attentats de la semaine dernière à Paris. Arrêtés dans la nuit de jeudi à vendredi, ils sont interrogés sur un "possible soutien logistique" apporté à Amedy Coulibaly, auteur d'une sanglante prise d'otages dans un supermarché casher de la porte de Vincennes. Le cas échéant, les gardes à vue pourraient encore être prolongées de 48 heures, dimanche matin.

Qui sont ces douze personnes ?

Les suspects sont huit hommes âgés de 22 à 46 ans et quatre femmes âgées de 19 à 47 ans. Ces quatre dernières sont les compagnes de quatre des hommes en garde à vue. Il s'agit de personnes "connues des services de police pour des faits de droit commun", indique le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. Tous ont été arrêtés en région parisienne, au cours d'une vaste opération de police dans plusieurs communes : Montrouge et Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), Grigny et Fleury-Mérogis (Essonne) ou encore Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis).

Que cherchent à savoir les enquêteurs ?

Les enquêteurs ont effectué de nombreuses filatures de personnes repérées à partir d'éléments ADN et d'écoutes téléphoniques, dans l'entourage présumé d'Amedy Coulibaly. Ils veulent savoir si les douze suspects ont fourni des armes et des véhicules à ce dernier. Des empreintes papillaires ont été retrouvées dans la Mégane Scenic que le terroriste aurait utilisé pour se rendre au supermarché casher, selon une source proche du dossier. Les clés de ce véhicule avaient été retrouvées sur le corps du tueur, de même que celles d'une moto Suzuki.

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