Cet article date de plus de neuf ans.

Vidéo Marche pour "Charlie Hebdo" : la polémique sur le FN est "dangereuse", selon François Fillon

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
DLTFTV_MAM_4786836 (RTL)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

L'ancien Premier ministre estime qu'exclure le Front national du rassemblement prévu dimanche va "pousser quelques électeurs supplémentaires, qui étaient au PS et à gauche, vers le Front National".

L'ancien Premier ministre François Fillon a vu, vendredi 9 janvier, une "polémique détestable, dangereuse" dans la non-invitation du Front national à la marche républicaine de dimanche, après l'attentat contre Charlie Hebdo. Selon le député UMP de Paris, la décision "va dans le sens de ce que veulent les terroristes". "Je trouve cette polémique détestable (...), dangereuse, va dans le sens au fond de ce que veulent les terroristes et je la regrette profondément", a-t-il déclaré sur RTL.

>>> Attentat à Charlie Hebdo : suivez la situation en direct

"Est-ce que pendant une heure le pays tout entier peut faire preuve d'unité nationale, à la fois rendre hommage aux victimes et en même temps démontrer aux terroristes que la démocratie ne recule pas ? Après, la vie politique reprendra ses droits", a poursuivi François Fillon.

"Le PS fait une erreur, une de plus"

Réagissant aux propos du socialiste François Lamy, selon qui "il n'y a pas de place" pour le FN dans la marche républicaine, l'ancien Premier ministre a exposé sa désapprobation : "Je n'aime pas le Front National. Je le combats. Mais en même temps, c'est un parti inséré dans la République et la démocratie, qui a des millions d'électeurs et le raisonnement de M. Lamy conduirait à l'interdire, et cela fait trente ans que ce raisonnement est tenu. Ce n'est pas digne dans les circonstances que nous connaissons."

Il juge que "le PS fait une erreur, une de plus" qui "ne fera d'ailleurs que pousser quelques électeurs supplémentaires, qui étaient au PS et à gauche, vers le Front national".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.