Attentat près de la tour Eiffel : en garde à vue, l'assaillant assume son geste "en réaction à la persécution des musulmans"

Selon une source proche de l'enquête à franceinfo, l'homme a indiqué avoir voulu "mourir en martyr".
Article rédigé par franceinfo
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Des fleurs ont été déposées sur un panneau indiquant le pont de Bir Hakeim dans le 16e arrondissement de Paris, en hommage aux victimes de l'attaque au couteau de samedi 2 décembre 2023. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS)

Toujours en garde à vue, l'islamiste radical qui a tué un jeune touriste germano-philippin et blessé deux autres personnes à proximité de la tour Eiffel à Paris samedi 2 décembre au soir assume son geste "en réaction à la persécution des musulmans dans le monde", a appris lundi 4 décembre franceinfo de source proche de l'enquête.

"Tout laisse à penser" que l'auteur "a agi seul", a ajouté cette source, qui explique que l'homme "s'est montré très froid et clinique, totalement désincarné par rapport à l'attaque qu'il a perpétrée". Par ailleurs, l'assaillant a expliqué qu'il aurait voulu "mourir en martyr", termine cette source proche de l'enquête.

En plus de cet assaillant, trois autres personnes, membres de sa famille ou de son entourage, sont aussi en garde à vue, a ajouté une autre source proche de l'enquête lundi 4 décembre au matin à franceinfo. Parmi ces trois personnes, une femme de 27 ans, fichée S, est soupçonnée d’avoir échangé des SMS avec l’assaillant, tout juste avant son passage à l’acte, a précisé cette source à franceinfo, confirmant une information d'Europe 1.

Cette femme a également été en lien avec plusieurs figures de la mouvance islamiste déjà condamnées pour terrorisme en France, parmi lesquelles Sarah Hervouët, impliquée dans l’attentat raté des bonbonnes de gaz de Notre-Dame en 2016.

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