Attaque à la préfecture de police : "Il n'y avait pas de signes avant-coureurs", selon le syndicat Alliance Police Nationale
Loïc Travers, secrétaire national du syndicat Alliance Police Nationale, est l'invité des "4 Vérités", vendredi 4 octobre.
Un fonctionnaire a tué au couteau, jeudi 3 octobre, quatre de ses collègues, à la préfecture de police de Paris, puis a été abattu. Que sait-on des motivations du tueur ? "Cela peut être un coup de folie, une déception amoureuse, l'annonce d'une maladie. On ne sait pas ce qui peut nous faire passer à l'acte, donc le principe c'est d'être extrêmement prudents sur les raisons", indique Loïc Travers, secrétaire national du syndicat Alliance Police Nationale et invité des "4 Vérités", vendredi 4 octobre.
"Il faut être très prudent avec l'hypothèse terroriste"
"Toujours est-il qu'il était très déterminé, puisque les faits ont débuté dans un bureau, se sont poursuivis dans des couloirs et des escaliers, avant même qu'il ne soit dans la cour et que le collègue qui a été face à lui avec son arme, lui a demandé de la lâcher, ce qu'il n'a pas fait. On peut aussi imaginer l'hypothèse d'un suicide par destination. Toutes les pistes sont ouvertes et pour l'instant rien n'est déterminé", indique Loïc Travers.
Le drame aurait-il pu être prévu ? "Ce personnel administratif n'a rien laissé supposer. Il n'y avait pas de signes avant-coureurs démontrant qu'il pouvait être dangereux", précise Loïc Travers. Le tueur s'était converti à l'islam il y a 18 mois. "Ce n'est pas parce que l'on se convertit à une religion que cela fait de nous un homme dangereux et qu'on passe à l'acte", précise Loïc Travers. "Il faut être très prudent avec l'hypothèse terroriste, à l'heure actuelle, le Parquet national antiterroriste ne s'est toujours pas saisi de cette affaire", conclut le policier.
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