Attaque d’un commissariat parisien : qui est vraiment l'assaillant ?
L'homme abattu par la police devant un commissariat serait un Tunisien du nom de Tarek Belkacem. Des proches disent l'avoir reconnu. Mais en 2013, il s'était présenté à la police après un vol sous un autre nom. Le point sur l'enquête.
On ignore encore avec certitude, ce vendredi 8 janvier, l'identité de l'homme qui a attaqué hier deux policiers devant le commissariat de la Goutte-d'Or à Paris, dans le 18e arrondissement. Les forces de l'ordre ont dû abattre l'agresseur, qui était muni d'un hachoir et d'un dispositif explosif factice.
L'individu s'appellerait Tarek Belkacem et serait originaire de Tunisie. Il aurait été identifié par sa famille, qui a fourni l'information aux enquêteurs français. Dans la lettre manuscrite que l'agresseur portait sur lui, il se présente d'ailleurs sous ce nom.
"Un suicide"
Mais la police connaît "Tarek" sous un autre nom. En 2013, à Sainte-Maxime (Var), il fut mis en cause dans une affaire de vol en réunion. A l'époque, il s'était présenté sous une autre identité : celle de Sallah Ali, né en 1995 à Casablanca, au Maroc.
Dans le quartier de la Goutte-d'Or, un riverain le connaît lui sous le nom de Tarek et se dit persuadé, au micro de France 3, que son attaque de jeudi est "un suicide". Acte désespéré ou attentat - un an jour pour jours après celui de Charlie Hebdo -, la police suit toutes les pistes et doit analyser le téléphone portable de l'assaillant. L'appareil, muni d'une puce allemande, livrera peut-être de nouvelles informations.
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