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Attentat de Nice : deux nouvelles interpellations

Dimanche à Nice, deux personnes de l'entourage du tueur de la Promenade des Anglais ont été interpellées. Un homme et un femme sont placés en garde à vue, portant à sept le nombre des arrestations.
Article rédigé par Olivier Boy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Attentat de Nice : deux interpellations supplémentaires © MaxPPP)

Les enquêteurs tentent de cerner la personnalité de l’auteur de l’attentat de Nice commis le 14 Juillet sur la Promenade des Anglais à Nice. Ils veulent aussi comprendre comment il a monté son projet. C’est tout le sens des gardes à vue menées depuis deux jours. Un homme et une femme, interpellés dimanche matin, sont entendus à leur tour par la police. Dans le cadre de l’enquête, cinq autres personnes ont été conduites en garde à vue depuis vendredi et samedi. La mesure a été levée dimanche matin pour l'ex-épouse du tueur, qui figurait parmi les personnes interrogées.  

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La nécessité de percer un mystère

Parmi les personnes interpellées, l'une est soupçonnée d'avoir fourni une arme à Mohamed Lahouaiej Bouhlelet, le pistolet de petit calibre avec lequel il a tiré sur les forces de l'ordre. Un deuxième homme est entendu parce que son nom figure dans le répertoire téléphonique du tueur. L'individu semble aussi avoir eu un lien avec le milieu djihadiste, parce qu'il connait un Niçois, parti en Syrie il y a deux ans. Le lien est donc à ce stade très indirect avec le tueur de Nice. 

Mohamed Lahouaiej Bouhlelet intrigue toujours les enquêteurs. Sa possible radicalisation très récente avancée par le ministre de l'Intérieur samedi ne serait pas caractérisée. L'un des gardés à vue évoque le fait que depuis une quinzaine de jours, l'auteur de l’attentat de Nice parlait davantage de religion, mais sans pour autant parler de djihad ou de Daech. Des témoins affirment pourtant qu'il n'a pas terminé le ramadan cet été.

Il reste encore beaucoup de mystère autour de Mohamed Lahouaiej Bouhlelet et de son passage à l'acte, d'autant qu'à ce stade des investigations, les enquêteurs n'ont trouvé aucune revendication de sa main, ni chez lui, ni sur son ordinateur.

 

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