Attentats de 95 : Rachid Ramda nie toujours
Rachid Ramda est accusé d'avoir assuré le financement de trois des attentats de 1995, attribués au Groupe Islamique Armé (GIA) algérien. Celui à la station de RER Saint Michel, qui avait fait 8 morts et 150 blessés, et ceux des stations Musée d'Orsay et Maison Blanche, qui en avaient blessé des dizaines d'autres.
Veste brûne et chemise blanche, cheveux courts et barbe soigneusement taillée, l'accusé est arrivé ce matin dans un box protégé par des vitres pares-balles.
Rachid Ramda nie les accusations portées contre lui.
200 victimes se sont portées parties civiles au procès. Cinquante sont venus assister à l'audience, tout comme l'association "SOS attentats".
La journée a été consacrée à l'appel des témoins et à la lecture des charges retenues contre l'accusé. Un procès à haut risque : le dispositif de sécurité a été renforcé aux abords du Palais de justice.
Un procès avait déjà eu lieu en 2002, pour juger les principaux acteurs des attentats. Rachid Ramda, alors en Grande-Bretagne, avait réussi à échapper à la loi française. Puis il a été extradé le 1er décembre 2005. Un premier procès en correctionnel l'a condamné à 10 ans de réclusion. Jugé cette fois-ci par la Cour d’assises pour sa participation active aux événements, il encourt la perpétuité.
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