Au procès de la dictature chilienne, de 15 ans de réclusion à la perpétuité
Le verdict a été accueilli par des applaudissements dans la salle. C'était la première fois qu'une cour d'assises avait à statuer sur le régime de Pinochet. Plus spécifiquement, sur la disparition de quatre Français, disparus au Chili pendant la dictature.
Deux hommes ont été condamnés à perpétuité : Juan Manuel Contreras Sepulveda et Pedro Octavio Espinoza Bravo, des anciens responsables de la Dina, la police politique du régime.
_ Les autres, tous anciens hauts gradés sauf un, ont été condamnés à des peines de 15, 20, 25 et 30 ans de réclusion. Un seul a été acquitté.
Des condamnations supérieures aux réquisitions prononcées un peu plus tôt dans la journée - qui n'avaient pas excédé 20 années de réclusion.
Augusto Pinochet, au pouvoir de 1973 à 1990, avait été mis en examen dans cette procédure française mais sa mort, en décembre 2006, a éteint l'action judiciaire à son encontre.
Reste que ces condamnations n'ont qu'une valeur purement symbolique. Sauf si les accusés, sous le coup de mandat d'arrêt internationaux depuis plusieurs années, sortent de leur pays et sont arrêtés à l'étranger. Si c'est le cas, un nouveau procès devra se tenir.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.