Banderole anti-Ch'tis : cinq supporters du PSG seront jugés
Le maire de Lens évoque "une parodie de justice". Cinq supporters du Paris-SG, "cinq seulement", se désole Guy Delcourt, seront jugés pour "incitation à la haine ou à la violence", selon les termes de l'ordonnance de renvoi en correctionnelle, reçue ce matin par la municipalité de Lens, partie civile dans ce dossier.
Les cinq supporters des Boulogne Boys - association dissoute dans la foulée par Michèle Alliot-Marie - sont accusés d'avoir confectionné ou distribué à d'autres supporters ces morceaux de tissus déployés le soir de la finale de la Coupe de la Ligue.
_ Sur la banderole, l'on pouvait lire : "Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch'tis".
La ville de Lens, partie civile aux côtés de la Fédération Française de Football et du PSG, demandait que la responsabilité des organisateurs du match au Stade de France soit pointée. Tout comme celle du Paris-SG qui abrite au Parc des Princes les locaux de l'association de supporters.
"Les habitants du Nord ont été salis une fois de plus", estime le maire de Lens. Il réclame, en réparation, le financement d'une campagne de promotion de sa région. Mais pour Guy Delcourt, "ce ne sont pas les cinq pèlerins sur le banc des prévenus qui vont pouvoir débourser les millions d'euros nécessaires".
Elodie Guéguen
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