Bébé enlevé à Nancy : l'alerte enlèvement a été lancée
L'enlèvement s'est produit mardi soir vers 21h30 à la maternité régionale universitaire de Nancy. Un bébé de deux jours prénommé Lucas a été emmené par une personne vêtue d'une blouse. la mère est âgée de 23 ou 24 ans. L'alerte a été immédiatement donnée.
Selon Thomas Pison, le procureur de la République de Nancy "cette personne serait entrée dans la chambre de la mère. Des éléments à prendre avec beaucoup de prudence". Les enquêteurs ont pu observer les images de videosurveillance qui montrent une femme vêtue de de manière a laisser penser qu'elle était "soit patiente, soit soignante de la maternité" , a expliqué une magistrate du parquet.
L'alerte enlèvement déclenchée
Dans la matinée, le parquet de Nancy a déclenché l'alerte enlèvement en communiquant le texte suivant :
"Le 18 décembre 2012, aux alentours de 21 heures 30, un
nourrisson de sexe masculin, Lucas, âgé de deux jours vêtu d'un pyjama bleu a
été enlevé à la maternité régionale située rue du Docteur Heydenreich à Nancy
par une personne de sexe féminin répondant au signalement suivant : type
européen, âge apparent 16-20 ans, corpulence mince, cheveux tirés en arrière
avec frange rabattue sur le front. Elle serait vêtue d'un blouson, d'une
chemise et d'un pantalon sombre et porteuse d'une écharpe. Elle aurait
transporté le nourrisson dans un sac de couleur sombre tenu en bandoulière. Si
vous localisez l'enfant ou le suspect, n'intervenez pas vous-même, appelez
immédiatement le 0805 200 200 ou envoyez un courriel à alerte.enlevement@interieur.gouv.fr"
Un appel lancé à la ravisseuse
Lors d'une conférence de presse, le procureur a lancé un appel à la ravisseuse présumée : "Quelle que soit sa
situation, quels que soient les faits commis, je lui demande simplement de
venir avec l'enfant pour rendre l'enfant et s'expliquer sereinement."
Par ailleurs une source proche de l'enquête a expliqué que la ravisseuse présumée s'est fait passer pour une auxiliaire de vie. "Il y avait deux
mamans dans la chambre. A la première, qui était encore éveillée, elle a
proposé de prendre son bébé, mais la mère a refusé. La suspecte a alors pris
l'enfant de la seconde mère qui, elle, dormait" , a expliqué cette source.
D'importants moyens mobilisés
Un vaste dispositif de police et de gendarmerie a été déployé, et notamment aux frontières, pour prévenir toute fuite à l'étanger. Les personnels de la maternité sont en cours d'audtion. Des chiens pisteurs ont été mobilisés.
Par ailleurs, les enquêteurs se servent des caméras de vidéo surveillance, celles de la maternité mais aussi "celles installées dans les rues de l'agglomération et dans les transports en commun" , a expliqué Alain Couic, le directeur du SRPJ de Nancy chargé de l'enquête.
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