Bébé palestinien brûlé vif : trois extrémistes juifs écroués
Il y a dix jours, un bébé palestinien de 18 mois trouvait la mort dans l’incendie de sa maison. Hier samedi 8 août, son père, brûlé vif, a lui aussi succombé à ses blessures. La mère est toujours entre la vie et la mort.
La police annonce ce dimanche que plusieurs suspects ont été arrêtés. Il s'agirait, selon les médias, de huit colons israéliens. En début de semaine, quatre israéliens avaient été appréhendés pour des activités violentes, mais les autorités refusaient de faire le lien entre ces arrestations et l'affaire.
Parmi ces quatre suspects, trois sont désormais en détention administrative, le premier depuis mardi, les deux autres depuis ce dimanche.
Détention illimitée
Cette pratique permet l'emprisonnement pour une durée illimitée et sans procès. Elle est habituellement reservée aux suspects palestiniens, tout comme le terme de "terroriste ", que Benyamin Netanyahou a utilisé pour qualifier l'incendie et ses auteurs. Il a promis la fermeté dans cette affaire et envoie ainsi un nouveau signal de fermeté aux extrémistes juifs.
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Les soupçons se sont très vite dirigés vers des israéliens nationalistes après que le slogan "prix à payer " ait été retrouvé sur les murs calcinés de la maison située à Douma, un village proche de Naplouse, en Cisjordanie. Une enquête a été ouverte. Les obsèques du bébé comme du père se sont déroulées dans une ambiance tendue.
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