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Bernard Thibault plus très sûr d'être espionné

Deux jours après la découverte de matériel électronique suspect dans la voiture et au domicile de Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, l'affaire semble prendre une tournure moins inquiétante. Après expertise, il apparaît que ce matériel ne pouvait servir ni à l'écoute, ni à la localisation. Mais sa présence reste en partie inexpliquée.
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Bernard Thibault reste inquiet. Le mystère demeure autour de la provenance du matériel électronique trouvé dans sa voiture, chez lui à Draveil, dans l'Essonne. Même si les premiers éléments de l'enquête le font apparaître comme inoffensif.

Cachées dans un enceinte à l'arrière de la voiture, la carte réseau d'ordinateur et les diodes n'étaient branchées à rien, précise une source judiciaire. De plus, la carte réseau était tordue. Il n'y avait donc aucun risque qu'elle puisse servir à espionner les occupants de la voiture de fonction du patron de la CGT. Ni écoutes, ni “pistage” de la Citroën C6 de Bernard Thibault n'était possible avec ce matériel.

L'enquête préliminaire ouverte par le parquet d'Evry après la plainte de Bernard Thibault pour “violation de domicile” se poursuit donc. Le dirigeant syndical souhaite désormais obtenir “plus d'explications sur les raisons, les motifs, voire les auteurs”. Il veut d'autant plus voir ce mystère élucidé qu'en 2006, il avait déjà essuyé une tentative d'intimidation devant chez lui. Il avait retrouvé une tête de cochon transpercée d'un couteau devant sa porte.

Grégoire Lecalot, avec agences

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