Collégienne tuée à Paris : la principale suspecte mise en examen
Le corps d'une jeune adolescente de 12 ans a été retrouvé dans une malle vendredi près de son immeuble situé dans le 19e arrondissement de Paris, à proximité du parc des Buttes-Chaumont.
La principale suspecte, une femme de 24 ans, a été mise en examen dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour le meurtre et le viol avec actes de torture et de barbarie de Lola, collégienne de 12 ans, retrouvée morte vendredi 14 octobre dans le 19e arrondissement de Paris, a appris franceinfo auprès de son avocat Me Alexandre Silva ce lundi.
La principale suspecte a été présentée à un juge d'instruction ce lundi, après avoir passé deux jours en garde à vue. Elle avait été interpellée samedi à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine) après avoir été identifiée grâce à des images de vidéosurveillance où elle apparaissait avec l'adolescente vendredi après-midi, après sa sortie du collège et avant sa disparition. Elle a aussi été aperçue par des riverains, plus tard dans l'après-midi, en train de pousser une grande malle en plastique.
Une malle finalement déposée dans la soirée devant la résidence où vivait Lola et ses parents, gardiens d'immeuble, et dans laquelle un homme sans domicile fixe a découvert, vers 23 heures, le corps de l'enfant, ligoté et recroquevillée. Selon les informations de franceinfo, il présentait plusieurs plaies à la gorge. "Un zéro et un 1 étaient inscrits en rouge sous chaque pied de la victime", précise ce lundi dans un communiqué le parquet de Paris. L'autopsie réalisée samedi a permis de déterminer que Lola était morte par asphyxie, avait alors indiqué le parquet de Paris.
La principale suspecte oscille "entre reconnaissance et contestation des faits"
Auditionnée par les autorités, la principale suspecte oscillait "entre reconnaissance et contestation des faits", a appris franceinfo lundi, dans un communiqué de la procureure de la République de Paris. "Elle aurait entraîné la victime jusqu'à l'appartement de sa sœur, vivant dans le même immeuble que l'enfant", détaille le communiqué. La principale suspecte aurait imposé à la victime "de se doucher avant de commettre sur elle des atteintes à caractère sexuel et d'autres violences ayant entraîné la mort". Elle aurait ensuite "dissimulé le corps dans la caisse".
En revanche, la jeune femme de 24 ans "n'évoquait pas devant les enquêteurs le moindre échange au sujet de vente d'organes qu'elle aurait eu avec l'un des témoins", ajoute le parquet de Paris.
Trois autres personnes avaient été interpellées et placées en garde à vue, dont la sœur de la suspecte, âgée de 21 ans, et deux hommes sans lien de parenté. Un de ces hommes, âgé de 43 ans, a également été présenté à un juge ce lundi. Il est une ancienne connaissance de la principale suspecte. Lors de sa garde à vue il a reconnu avoir transporté cette dernière "à sa demande, ainsi que deux valises et la caisse en plastique dans son véhicule de fonction, de Paris jusqu'à son domicile situé à Asnières-sur-Seine". Il déclare également y avoir accueilli la suspecte avec les valises et la caisse.
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