Cet article date de plus de deux ans.

Corse : treize blessés légers en marge du match de Ligue 1 AC Ajaccio - Strasbourg

Des heurts ont éclaté entre supporters alsaciens et corses avant et après la rencontre. Quatre policiers et trois gendarmes ont notamment été blessés. Le parquet d'Ajaccio a ouvert une enquête.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le milieu de terrain de l'AC Ajaccio, Youcef Belali tire un pénalty lors du match contre le RC Strasbourg à Ajaccio (Corse-du-Sud), samedi 5 novembre 2022. (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

Treize personnes ont été légèrement blessées samedi 5 novembre dans des heurts en marge du match de Ligue 1 entre Ajaccio et Strasbourg, à Ajaccio (Corse-du-Sud), a appris ce dimanche franceinfo de source policière. Le parquet d'Ajaccio a immédiatement ouvert une enquête pour violences aggravées.

Parmi les blessés, figurent quatre policiers et trois gendarmes. Des supporters alsaciens sont "très légèrement blessés", ont indiqué les secours à France Bleu RCFM.

Selon les informations de France Bleu, c'est l'agression de jeunes supporters corses par au moins un supporter strasbourgeois déjà repéré pour sa virulence qui a lancé les hostilités. Peu avant le match, des supporters alsaciens ont ensuite été visés par des fumigènes lancés par des ultras du club corse.

À la sortie du stade, les mêmes supporters alsaciens ont été escortés par les forces de l'ordre mais ont continué à être visés par des projectiles et fumigènes à la sortie du stade. Une quinzaine de voitures ont également été endommagées.

L'AC-Ajaccio pointe du doigt l'action des policiers

Dans un communiqué publié ce dimanche, le président de l'AC Ajaccio Alain Orsoni déplore les prises de décision des forces de police : "À la fin du match, il est de rigueur de ne pas laisser sortir du stade les supporters adverses immédiatement" pour "éviter les incidents possibles", explique-t-il. "Malgré nos demandes, les forces de police ont libéré immédiatement les supporters", affirme Alain Orsoni.

D'après les témoignages recueillis par France Bleu RCFM, les forces de l'ordre ont également fait usage de gaz lacrymogène. Il n'y a pas eu d'interpellation, explique une source policière à franceinfo.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.