: Vidéo Enquête et mesures de précaution après le crash d'un A400M en Espagne
Plusieurs pays ont décidé de ne plus utiliser leurs avions de ce type le temps de l'enquête sur l'accident survenu samedi à Séville.
La prudence est de mise après le crash d'un Airbus A400M, samedi 9 mai, près de Séville, dans le sud de l'Espagne. Plusieurs pays ont dores et déjà pris des mesures de précaution concernant leurs avions de transport militaires de ce type, dans l'attente des résultats de l'enquête sur l'accident. En France, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé que seuls les vols "prioritaires en opérations" des A400M de l'armée française seraient autorisés. Quant à l'armée allemande, elle a décidé d'immobiliser son unique appareil. Les Britanniques et les Turcs ont également décidé de ne prendre aucun risque et d'immobiliser leurs A400M.
Les causes encore inconnues
Les circonstances du drame qui a fait quatre morts et deux blessés graves restent encore floues. Les conditions météo étaient bonnes samedi à la mi-journée sur l'aéroport de Séville, quand l'appareil a décollé pour son tout premier vol d'essai.
Au bout de quelques minutes, l'avion a dévié de sa trajectoire et fait demi-tour, avant de finir sa course dans un champ. Selon des témoins, il aurait heurté des lignes électriques en tentant d'atterrir. L'équipage espagnol aurait eu le temps de lancer un message d'alerte.
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