Des passants ciblés à Dijon et Nantes : un effet d'entraînement ?
Le premier point commun entre ces deux évènements, c'est le mode opératoire. L'utilisation d'une voiture comme arme pour tenter de blesser (de tuer?), le maximum de personnes.
Le profil des agresseurs est lui aussi très proche. Le conducteur de Dijon avait été diagnostiqué "schizophrène" il y a une dizaine d'années et souffrait d'une psychose "à délire mystique" selon l'expertise psychiatrique réalisée lundi lors de sa garde à vue. Et il était connu de la police pour des actes anciens de petite délinquance.
Des actes de "déséquilibrés"
C'est aussi le cas de l'automobiliste de Nantes. Il est connu pour vol simple et recel en 2006 et dégradation de véhicule en 2008. Un carnet contenant des propos confus témoignant de difficultés psychologiques et familiales a été retrouvé dans sa voiture. Dans les deux cas, le ministre de l'Intérieur parle des actes de "déséquilibrés". Et Manuel Valls a assuré ce mardi matin sur Europe 1 qu'il "n'y avait aucun lien" entre ces évènements.
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Enfin le moment aussi est important, la semaine des fêtes de Noël et du Nouvel An, propice au rassemblement de foules. Et à haute valeur symbolique.
"Ce que j'espère c'est qu'il n'y ait pas de trop forte contagion" (SGP-PO)
"Forcément, tout le monde pense à un effet d'entrainement, un acte de mimétisme" constate Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat de policiers SGP-FO. "Ce que j'espère c'est qu'il n'y ait pas de trop forte contagion."
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