Deux policiers accusés d'avoir racketté des vendeurs de roses ambulants
Les fonctionnaires lillois, qui appartiennent à la Police aux frontières (PAF), sont accusés d'extorsions par trois hommes originaires du Bangladesh.
Ils sont soupçonnés d'avoir racketté des vendeurs de roses. Deux policiers de la Police aux frontières (PAF) ont été placés en garde à vue mercredi 27 février à Lille (Nord). Ils doivent être présentés à un juge d'instruction vendredi 1er mars.
Le parquet de Lille a indiqué que les policiers sont soupçonnés "d'extorsion sur des vendeurs de fleurs. Ils les rackettaient". Selon le quotidien régional La Voix du Nord, trois vendeurs de roses ambulants, originaires du Bangladesh, ont déposé plainte il y a une quinzaine de jours, se disant victimes de racket et parfois de violences de la part d'une patrouille de la PAF lors de contrôles d'identité nocturnes à Lille. Et ce depuis plusieurs mois. "Ils ont reconnu des fonctionnaires sur photo", précise le quotidien.
L'enquête a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a précisé le parquet. Le procureur doit tenir une conférence de presse vendredi dans l'après-midi.
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