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Dieppe : quatre ados mis en examen pour l'assassinat d'un camarade

Le meurtre au 22 long-rifle a été commis dans la nuit de lundi à mardi. Les quatre jeunes Normands de 15 à 17 ans ont avoué les faits, ils ont été mis en examen pour assassinat et écroués. Ils encourent 20 ans de prison.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Mise à jour à 22h50 : les quatre jeunes ont été mis en examen pour assassinat et écroués

Ce fut "un véritable guet-apens ", selon le commandant de la Section de recherches de la gendarmerie de Rouen. Les quatre ados de 15 à 17 ans, placés en garde à vue mardi, avant d'être mis en examen pour assassinat, ont raconté avoir décidé la veille de se débarrasser du jeune lycéen de 17 ans, parce qu'ils redoutaient qu'il ne dénonce un cambriolage commis au début du mois. Selon les premiers éléments de l'enquête, ils auraient donc appelé leur victime, l'un serait passé le chercher en scooter pour le conduire dans la forêt de Lyons. Là, le groupe l'aurait fait asseoir sur un tronc pour l'abattre de deux balles dans la nuque. Deux balles de mains différentes. L'une aurait été fatale. Les garçons auraient alors aspergé son corps d'essence pour le brûler. Ce sont des gardes forestiers en mission de comptage animalier qui l'ont découvert dans la nuit, alors qu'il terminait de se consumer. 

La victime a été rapidement identifiée grâce à son téléphone portable et un morceau de sa carte bancaire restés sur les lieux. Ne restait qu'à remonter la piste de son entourage. 

Les enquêteurs n'ont pas eu à chercher bien loin. Les garçons interpellés, deux fratries, fréquentaient les mêmes établissements scolaires que la victime. Tous issus d'un village d'un millier d'habitants, La Feuillie. Les adolescents n'avaient néanmoins aucun antécédent judiciaire. Et le motif invoqué laisse perplexe. Le butin du cambriolage qu'ils cherchaient ainsi à dissimuler : quelques bouteilles d'alcool et une console de jeux.

Les quatre jeunes gens, mineurs, risquent vingt ans de prison. Adultes, ils auraient encourus la réclusion à perpétuité. 

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