Disparition d'Antoine : les recherches sont suspendues
Malgré des recherches approfondies, les enquêteurs n'ont pas pu trouver de trace d'Antoine, six ans et demi. Les investigations sur le terrain, menées aux alentours d'Issoire, où l'enfant a disparu le 11 septembre, ont donc été “suspendues”, a annoncé le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat.
Hier, le magistrat précisait que “ne fai(sait) que commencer” et qu'il “n'exclu(ai)t aucune hypothèse”, y compris le “cercle familial” de l'enfant.
Dans la journée, sur la foi de témoignages, les gendarmes mobiles avaient ratissé, en vain, le bois de Suc et sondé un plan d'eau voisin, au Vernet-la-Varenne (Puy-de-Dôme), village d'origine de Sébastien, le concubin de la mère d'Antoine. Des témoins avaient affirmé avoir vu des individus jeter un sac dans cet étang.
Parallèlement, la mère d'Antoine, Alexandrine, 23 ans, placée en garde à vue mercredi à Clermont-Ferrand puis remise en liberté jeudi soir sans charge retenue contre elle, avait passé la journée chez son avocate afin de se constituer partie civile dans ce dossier.
_ Elle s'est déclarée “excédée” et “ulcérée” qu'on la soupçonne d'“avoir fait du mal à (son) gosse” dans un entretien samedi dans le quotidien La Montagne. “La vérité la voilà. Mon fils, je l'aime. Il me manque”, a-t-elle déclaré au journal.
Son concubin Sébastien, un marginal de 29 ans et également placé en garde à vue mercredi, a été écroué mais dans le cadre d'une affaire distincte de trafic de stupéfiants.
_ Six autres gardés à vue, des amis du couple âgés de 20 à 30 ans, ont été également relâchés jeudi sans aucune charge retenue contre eux.
Grégoire Lecalot, avec agences
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