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Disparus d'Orvault : le beau-frère de Pascal Troadec a avoué le quadruple meurtre de la famille

Il a déclaré avoir tué Pascal, Brigitte, Sébastien et Charlotte Troadec. Déjà entendu au début de l'enquête, il avait affirmé ne plus être en contact avec la famille. Des traces de son ADN ont pourtant été retrouvées au domicile des Troadec, à Orvault.

franceinfo

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Publié le 06/03/2017 07:16 Mis à jour le 06/03/2017 08:17

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La rue d'Auteuil, à Orvault, où se trouve la maison de la famille Troadec, bouclée par les forces de l'ordre mercredi 1er mars.  (SEBASTIEN BAER/RADIO FRANCE) — La rue d'Auteuil, à Orvault, où se trouve la maison de la famille Troadec, bouclée par les forces de l'ordre mercredi 1er mars. (SEBASTIEN BAER/RADIO FRANCE)

Le suspect a formulé des aveux en garde à vue. Le mari de la soeur de Pascal Troadec a reconnu le meurtre de la famille portée disparue depuis le 16 février, a confirmé à franceinfo le procureur de la République de Nantes. Il a déclaré avoir tué son beau-frère, Pascal, l'épouse de ce dernier, Brigitte, ainsi que leurs deux enfants, Sébastien, 21 ans, et Charlotte, 18 ans. L'ADN du suspect a été retrouvé dans la maison familiale, à Orvault (Loire-Atlantique), ainsi que dans la voiture du fils, retrouvée jeudi 2 mars à Saint-Nazaire.

Le mobile du crime ? Un héritage mal partagé

Déjà entendu par la police au tout début de l'enquête, l'homme avait pourtant déclaré ne pas avoir été en contact avec la famille Troadec depuis plusieurs années,après un différend familial. Selon les informations de l'AFP, le suspect a déclaré avoir tué les deux parents et leurs enfants en raison d'un héritage mal partagé. Le rôle de la sœur de Pascal Troadec doit être encore éclairci. Celle-ci se murait dans le silence dimanche soir.

Le couple a vécu un temps à Plouguerneau, non loin de Brest (Finistère). C'est dans ce secteur, situé dans la localité de Dirinon, qu'ont été retrouvés des effets personnels des membres de la famille Troadec : mercredi un jean gris avec dans une poche, la carte bancaire, la carte vitale et une carte de fidélité de la fille, Charlotte, 18 ans ; et le lendemain, deux livres de jeunesse ayant appartenu à Pascal Troadec, à 500 m de là.