La reconstitution du soir de la disparition de Delphine Jubillar a eu lieu à Cagnac-les-Mines, mardi 13 décembre, en présence de son mari, Cédric, qui était menotté et qui est toujours incarcéré.
Après six heures de reconstitution à Cagnac-les-Mines (Tarn), Cédric Jubillar est reparti en prison au milieu de la nuit, mercredi 14 décembre. Devant les enquêteurs, il est resté impassible et n’a livré aucun élément. À défaut de scène de crime clairement établie, les magistrats l’ont interrogé dans la maison familiale sur des éléments concrets, comme la paire de lunettes de sa femme, retrouvée brisée en plusieurs morceaux, une branche sous le canapé.
Toujours ni corps, ni aveu, ni traces de crime
"On comprend évidemment que ce soir-là, une violente dispute a éclaté", déclare Me Mourad Battikh, avocat de l’oncle et la tante de Delphine Jubillar. Un scénario que viendrait appuyer le témoignage d’une voisine, convoquée cette nuit. Au moment de la disparition de l'infirmière, elle fumait une cigarette dehors et a entendu des cris. Des éléments que la défense de Cédric Jubillar estime insuffisants pour établir un quelconque scénario. La prochaine étape sera le renvoi de Cédric Jubillar devant une cour d’assises après deux ans d’enquête d’une affaire qui ne comporte toujours ni corps, ni aveu, ni traces de crime.
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