Disparition de Delphine Jubillar : l'enquĂȘte rouverte aprĂšs une conversation qui sĂšme le trouble

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La cour d'appel de Toulouse, en Haute-Garonne, a dĂ©cidĂ© de rouvrir l'enquĂȘte sur la disparition de Delphine Jubillar, jeudi 8 fĂ©vrier. Une dĂ©cision motivĂ©e par une conversation enregistrĂ©e entre un dĂ©tenu, incarcĂ©rĂ© en mĂȘme temps que CĂ©dric Jubillar, et sa mĂšre.
Disparition de Delphine Jubillar : l'enquĂȘte rouverte aprĂšs une conversation qui sĂšme le trouble La cour d'appel de Toulouse, en Haute-Garonne, a dĂ©cidĂ© de rouvrir l'enquĂȘte sur la disparition de Delphine Jubillar, jeudi 8 fĂ©vrier. Une dĂ©cision motivĂ©e par une conversation enregistrĂ©e entre un dĂ©tenu, incarcĂ©rĂ© en mĂȘme temps que CĂ©dric Jubillar, et sa mĂšre. (France 2)
Article rédigé par France 2 - M.-C.Delouvrié, M.Lassaga, M.Chouvellon, M.De Chalvron, F.Guinle, L.Krikorian, F.Fort
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La cour d'appel de Toulouse, en Haute-Garonne, a dĂ©cidĂ© de rouvrir l'enquĂȘte sur la disparition de Delphine Jubillar, jeudi 8 fĂ©vrier. Une dĂ©cision motivĂ©e par une conversation enregistrĂ©e entre un dĂ©tenu, incarcĂ©rĂ© en mĂȘme temps que CĂ©dric Jubillar, et sa mĂšre.

CĂ©dric Jubillar, unique suspect dans la disparition de son Ă©pouse, devait ĂȘtre jugĂ© Ă  la fin de l'annĂ©e, mais son procĂšs pourrait ĂȘtre reportĂ©. La cour d'appel de Toulouse (Haute-Garonne) a donnĂ© deux mois supplĂ©mentaires aux magistrats pour relancer l'enquĂȘte, jeudi 8 fĂ©vrier, sur la base d'une conversation enregistrĂ©e qui sĂšme le trouble. Elle concerne un dĂ©tenu incarcĂ©rĂ© en mĂȘme temps que CĂ©dric Jubillar Ă  la maison d'arrĂȘt de Seysses (Haute-Garonne). En novembre 2023, le dĂ©tenu fait des confidences Ă  sa mĂšre au tĂ©lĂ©phone. Elle lui apprend le probable renvoi de CĂ©dric Jubillar devant une cour d'assises. "Mais il n'y a pas de preuves, pas de preuves
 Et Sofiane, et SĂ©bastien et Mathieu, ils ne les connaissent pas", rĂ©agit le dĂ©tenu. Sa mĂšre s'exclame alors : "Ah ! S'ils savaient
"

Des propos pris au sérieux par les juges

Tous les deux seront entendus par les juges, qui prennent ces propos au sĂ©rieux. Les prĂ©noms Ă©voquĂ©s figurent bien dans le dossier. C'est notamment Ă  Sofiane que CĂ©dric Jubillar a confiĂ© que cela ne se passait pas bien avec sa femme, et qu'il avait envie de l'enterrer. Pour les avocats du suspect, cette relance de l'enquĂȘte traduit surtout une instruction mal ficelĂ©e. Au contraire, cette dĂ©cision est encourageante selon les avocats des parties civiles.

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