Affaire Fiona : la justice rejette la demande de remise en liberté de Cécile Bourgeon
Cécile Bourgeon restera en prison dans l'attente de son procès prévu pour mi-2017.
Cécile Bourgeon va finalement rester en prison en attendant son procès, prévu pour mi-2017. La chambre de l'instruction de la cour d'appel du Puy-de-Dôme a examiné la demande de la mère de Fiona, mercredi 11 janvier, et a refusé sa remise en liberté. Le parquet général avait réclamé, mardi, le maintien en détention de la mère de Fiona avant son procès en appel pour la mort de sa fille, en 2013 à Clermont-Ferrand, au motif que l'affaire n'est "pas encore élucidée".
La mère de Fiona, condamnée en novembre dernier à cinq ans de prison, notamment pour "non-assistance à personne en danger" et "dénonciation de crime imaginaire", avait en revanche été acquittée des violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur sa fille de cinq ans. La justice lui reproche d'avoir monté le scénario de la disparition de Fiona dans un parc de Clermont-Ferrand.
Elle restera en prison jusqu'au procès en appel
Cécile Bourgeon restera donc en détention à la prison de Lyon-Corbas jusqu'à la tenue du procès en appel, prévu à la mi-2017. Elle pouvait demander une première remise en liberté, après avoir purgé plus des deux tiers de sa peine.
Dans son réquisitoire, l'avocat général s'était toutefois opposé à la remise en liberté de Cécile Bourgeon, mettant notamment en avant le procès en appel qui doit avoir lieu dans cette affaire, et la possibilité de voir cette libération "gêner les investigations".
Le "risque" qu'elle soit agressée
L'avocat général a également soulevé les risques d'une remise en liberté pour Cécile Bourgeon. "Je ne sais pas comment Cécile Bourgeon sera protégée si elle est remise en liberté. Il y a risque d’agression", a-t-il dit mardi. Selon lui, il fallait également que "la sérénité l'emporte, dans le cadre de l'appel. Que les témoins ne soient pas sous pression".
L'ancien compagnon de Cécile Bourgeon, Berkane Makhlouf, seul reconnu coupable des violences, avait écopé en novembre dernier de vingt ans de réclusion. Le parquet avait fait appel de la décision et un nouveau procès aura lieu en 2017.
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