Cet article date de plus de six ans.

Disparition de Lucas Tronche : "La piste Lelandais n'est pas abandonnée", selon le procureur de Nîmes

Éric Maurel, procureur de la République de Nîmes (Gard), a indiqué, lundi sur France Bleu Gard Lozère, qu'"un certain nombre d'éléments laissent penser qu'il n'était pas dans le Gard" au moment de la disparition de Lucas Tronche en 2015.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un rassemblement à Bagnols-sur-Cèze (Gard), lors des 3 ans de la disparition de Lucas Tronche, le 17 mars 2018. (MAXPPP)

Trois ans après la disparition de Lucas Tronche à Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard, le procureur de la République de Nîmes, Éric Maurel, a affirmé, lundi 19 mars sur France Bleu Gard Lozère, que "la piste [Nordahl] Lelandais n'est pas abandonnée" dans cette affaire.

Le juge d'instruction attend d'avoir des résultats définitifs démontrant que Nordahl Lelandais n'était pas dans le Gard à l'époque des faits

Éric Maurel
procureur de la République de Nîmes

à France Bleu Gard Lozère

"Nous avons un certain nombre d'éléments qui nous laissent penser qu'il n'était pas dans le Gard à ce moment,  a expliqué Éric Maurel. Mais tant que nous n'en aurons pas la certitude c'est un élément sur lequel nous continuons de travailler", a poursuivi le procureur.

Lucas Tronche a disparu le 18 mars 2015, en quittant son domicile de Bagnols-sur-Cèze alors qu'il se rendait à la piscine. Il avait alors 15 ans. La justice et la police sont toujours mobilisées, a assuré Éric Maurel : "Le but c'est de retrouver cet adolescent et si possible sain et sauf, nous l'espérons encore." Pour aider les enquêteurs, il y a un numéro : 04 67 99 35 97 (SRPJ).

Ce lundi les parents de Lucas ont témoigné également sur France Bleu. Ils sont toujours dans l'attente de nouvelles informations, de nouvelles pistes. Dans la maison de la famille, la chambre de Lucas est désormais occupée par son frère Arthur, mais les murs et la décoration sont figés. Les affaires de Lucas toujours là. Éric et Nathalie ne veulent rien changer, même s'ils ne veulent pas en faire "un sanctuaire".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.