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Savoie : Nordahl Lelandais a été transporté plus de deux heures sur les lieux de la découverte des ossements du caporal Noyer

Rien n'a filtré de ce déplacement inattendu, rapport jeudi France Bleu Pays de Savoie.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Pays de Savoie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nordhal Lelandais arrive au palais de justice à Chambéry (Savoie), le 5 février 2018. (MAXPPP)

Nordahl Lelandais et une escorte de gendarmes, de magistrats et d’enquêteurs se sont rendus pendant près de deux heures et demie jeudi 29 mars dans l'après-midi, sur le col de Marocaz, à Cruet, à 20 kilomètres de Chambéry (Savoie), où les ossements du militaire Arthur Noyer ont été retrouvés, indique France Bleu Pays de Savoie.

Après avoir été extrait de sa cellule de l'unité hospitalière du Vinatier près de Lyon jeudi dans la matinée, Nordahl Lelandais a rejoint le palais de justice de Chambéry avant midi. A 14h, plusieurs fourgons et hommes en armes sont arrivés au tribunal. Une heure plus tard, un convoi important est sorti, gyrophares et sirènes allumés. Nordahl Lelandais, suivi de son avocat Me Alain Jakubowicz, ont été conduits sur les hauteurs de Cruet, où le crâne du caporal, âgé de 23 ans, a été retrouvé en septembre dernier.

Le caporal Noyer pris en auto-stop par Nordahl Lelandais

Rien n'a filtré de ce déplacement inattendu. On ignore ce qui a poussé les enquêteurs à retourner sur les lieux, puisque les gendarmes ont déjà analysé ce site. L'avocat des parents du jeune caporal assassiné a indiqué à France Bleu Pays de Savoie qu'ils ont suivi, toute la journée, via les médias, les déplacements de Nordahl Lelandais dans le massif des Bauges. Depuis Cruet, le suspect a directement était reconduit dans sa cellule près de Lyon.

Nordalh Lelandais a admis avoir pris en stop le caporal, en avril dernier, mais nie l’avoir tué. Il est mis en examen depuis décembre pour l’assassinat du chasseur alpin. Nordalh Lelandais est également mis en examen pour le meurtre de la petite Maëlys, disparue lors d’un mariage fin août, à Pont-de-Beauvoisin, en Isère.

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