Mort de Steve Maia Caniço : l'IGPN défend les conclusions de son rapport
Très critiquée après la remise de son rapport sur la mort de Steve, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a décidé de répondre.
Après le tollé provoqué par les conclusions de son enquête administrative, Brigitte Jullien, la directrice de l'IGPN, revient sur la nuit de la disparition de Steve Maia Caniço, à Nantes (Loire-Atlantique). L'intervention de la police était-elle légitime ce soir-là ? "On dit que l'emploi de la force était légitime en réaction des jets de projectiles. On ne porte pas de jugement sur les consignes de la préfecture d'aller éteindre la musique à 4 heures du matin", explique-t-elle.
Édouard Philippe a-t-il parlé trop vite ?
Brigitte Jullien semble pointer l'ordre venu de la préfecture, mais, pour l'avocate de la famille du jeune homme, c'est bien l'opération de police qui pose problème. Le Premier ministre a-t-il agi trop vite en dédouanant la police ? Édouard Philippe avait déclaré qu'un lien ne pouvait pas être établi entre l'intervention des forces de l'ordre et la disparition de Steve. La police des polices rappelle qu'une enquête administrative ne peut pas faire toute la lumière sur l'affaire et renvoie aux conclusions de l'enquête judiciaire.
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