Mort du petit Émile : les enquêteurs déploient des techniques scientifiques
La découverte des ossements du petit Émile Soleil, samedi 30 mars, à proximité du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), où il avait disparu, à l’âge de deux ans et demi, va accélérer l’enquête. Mais de nombreuses zones d’ombres demeurent. Mardi 2 avril, les enquêteurs ont repris les investigations autour du lieu de découverte des ossements. Les enquêteurs et les scientifiques ont prélevé des végétaux, de la terre, des fibres, et d’autres éléments qui seraient exploitables et sur lesquels on pourrait trouver des traces ADN autres que celle du petit Émile.
Le travail des drones
Selon Christian Doutremepuich, qui a travaillé sur les plus grandes affaires criminelles, une empreinte ADN peut donner un nom. "Dans les montagnes, nous n'avons pas entre juillet et mars des températures pouvant dégrader l’ADN", assure-t-il. Des drones ont cartographié et reconstitué, en version numérique, la scène de découverte du crâne. Des images qui seront analysées et pourront aussi fournir de précieuses informations.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.