Mort du petit Émile : les ossements apparaissent à un moment "qui interpelle", selon Nicolas Daguin, journaliste au "Figaro"

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Mort du petit Émile : les ossements apparaissent à un moment "qui interpelle" Nicolas Daguin, journaliste au Figaro
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Nicolas Daguin est journaliste fait-divers au "Figaro". Il suit l’enquête pour le quotidien. Il était l’invité du 19/20 info pour faire le point sur la découverte des ossements du petit Émile.

Depuis la découverte, samedi 30 mars, d'ossements du petit Emile, "c’est une nouvelle enquête", explique Nicolas Daguin, journaliste fait divers au Figaro. Une enquête "presque plus précieuse que la première parce que jusqu’ici les investigations étaient restées vaines, même si l’enquête n’était pas à l’arrêt", ajoute-t-il.

"Avec ce rebondissement inconnu, apparaît l’opportunité de savoir ce qui est arrivé au petit Émile", poursuit-il. Il n’a lui-même pas accès à la zone d’enquête, mais près d’une centaine de gendarmes a été mobilisée dans le Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). "Ils sont présents pour protéger les investigations en cours, notamment de la presse qui pourrait polluer les investigations", précise le journaliste.

Une nouvelle enquête

"Si les ossements se trouvaient là depuis plusieurs mois, voire depuis la disparition d’Émile, la thèse d’un accident pourra être de nouveau envisagée. En revanche, si l’on s’aperçoit que les ossements ont été déposés dans le secteur il y a quelques jours, quelques semaines alors, nécessairement, le corps a été déplacé et il y a alors eu intervention d’un tiers, que ce soit d’un être humain ou d’un animal", affirme Nicolas Daguin.

Le journaliste relève enfin que cette apparition arrive à un moment "qui interpelle". En effet, les ossements ont été retrouvés "deux jours après une mise en situation alors que l’enquête piétinait et au moment, symbolique, de Pâques pour cette famille très croyante."

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