Mort du petit Emile : les recherches pour retrouver les restes du corps de l'enfant au Haut-Vernet sont terminées, annonce le parquet

Un nouveau fragment d'os du garçonnet disparu début juillet dans le hameau du Haut-Vernet avait été découvert près de l'endroit où son crâne puis ses vêtements avaient été retrouvés il y a une dizaine de jours.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des gendarmes contrôlent un véhicule au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), le 4 avril 2024. (THIBAUT DURAND / HANS LUCAS / AFP)

"Le dispositif de recherche du corps d'Emile Soleil mis en place sur le territoire de la commune du Haut-Vernet à partir du 30 mars 2024 à la suite de la découverte d'ossements par une promeneuse a été levé ce jour à 15h35", a annoncé, mercredi 10 avril, le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon. Un nouveau fragment d'os du garçonnet disparu début juillet dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), a été découvert près de l'endroit où son crâne puis ses vêtements avaient été retrouvés il y a une dizaine de jours. 

"Désormais, l'information judiciaire se poursuivra à la lumière des résultats des découvertes réalisées et des expertises en cours dans l'objectif de déterminer les circonstances du décès d'Emile. Aussi, il importe que la sérénité de l'enquête soit préservée, comme doit l'être la tranquillité de la famille de l'enfant et des habitants du Haut-Vernet", a ajouté le procureur. 

Emile avait disparu le 8 juillet, alors qu'il venait d'arriver pour les vacances d'été chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet. Pendant neuf mois, l'enquête n'avait rien donné de concret, jusqu'à la découverte le 30 mars par une promeneuse du crâne et de dents de l'enfant, à environ 1,7 km du hameau.

Pas d'hypothèse privilégiée

Les juges d'instruction, qui pilotent l'enquête à Aix-en-Provence, ont déployé dans la foulée des dizaines de gendarmes sur le terrain, notamment des spécialistes de "l'ingénierie scène de crime", des anthropologues et deux équipes cynophiles de recherches de restes humains, a précisé le parquet. Ils ont alors pu retrouver des vêtements et un petit bout d'os, dans la même zone, en contrebas de là où avait été découvert le crâne.

Pour autant, ces découvertes n'ont toujours pas permis d'expliquer la mort de l'enfant et des expertises poussées se poursuivent à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. "Entre la chute, l'homicide involontaire et le meurtre, on ne peut toujours pas privilégier une hypothèse plutôt qu'une autre", avait déjà expliqué Jean-Luc Blachon le 2 avril.

Désormais, "il importe que la sérénité de l'enquête soit préservée, comme doit l'être la tranquillité de la famille de l'enfant et des habitants du Haut-Vernet", après des mois de surmédiatisation, a insisté le parquet mercredi.

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