Mort du petit Émile : "Les températures estivales peuvent avoir une influence sur l'odorat des chiens", précise un retraité de la brigade cynophile de la gendarmerie
Près de neuf mois après sa disparition, des ossements du petit Émile ont été retrouvés à proximité du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Mardi 2 avril, le procureur de la République d'Aix-en-Provence est revenu en détail sur la procédure suivie par les différents organes des forces de l'ordre. Il n'a pas exclu l'altération des capacités des chiens de recherches à cause de la chaleur. "Les températures estivales peuvent avoir une influence sur l'odorat des chiens. Plus la température va être élevée, plus la déperdition des odeurs va se faire", explique Martial Villain, retraité de la brigade cynophile de la gendarmerie, mardi 2 avril dans le 19/20 info.
Une piste soumise à plusieurs facteurs
Ainsi, l'hypothèse selon laquelle les enquêteurs auraient pu passer à côté du corps du petit garçon dans les heures et les jours qui ont suivi "est une des pistes", affirme Martial Villain. Et pour cause, un chien ne pourrait suivre "qu'une odeur qui reste résiduelle", soumise "aux températures, aux conditions atmosphériques et aux délais".
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