Mort du petit Émile : une centaine de gendarmes toujours mobilisés au Haut-Vernet

Presque dix jours après la découverte d'ossements près de la zone où le garçon a disparu en juillet, les enquêteurs continuent leurs recherches au Haut-Vernet et l'endroit est toujours interdit d'accès.
Article rédigé par franceinfo
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Des gendarmes continuent leurs recherches au Haut-Vernet, le 2 avril 2024. (CLEMENT MAHOUDEAU / AFP)

Une centaine de gendarmes sont toujours mobilisés lundi 8 avril au Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, en quête de nouveaux indices pouvant expliquer les circonstances de la mort du petit Émile, le garçonnet disparu en juillet dont une partie des ossements et les vêtements ont été retrouvés il y a une dizaine de jours.

Une centaine de gendarmes sont mobilisés autour du hameau de 25 habitants. Le dispositif comprend notamment des spécialistes de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale), mais également des chiens et des drones. L'arrêté municipal interdisant l'accès au Haut-Vernet a été prolongé jusqu'au 15 avril. L'accès à la commune est interdit depuis dimanche 31 mars.

Des ossements avaient été retrouvés le samedi 30 mars, puis des vêtements le lundi 1er avril. Si la découverte de ces ossements et vêtements ont permis de confirmer le décès de l'enfant de deux ans et demi, les analyses scientifiques n'ont permis de privilégier aucune piste, selon le procureur de la République d'Aix-en-Provence. Les vêtements ont été envoyés pour analyse à l'IRCGN. Les résultats ne sont pas encore connus.

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