Disparues de l'A6 : ouverture du procès de Jean-Pierre Mura
L'homme est suspecté du meurtre sauvage de Chrystelle Maillery en 1986. Il encourt 30 ans de prison. France 3 fait le point sur cette affaire.
29 ans après le drame, le procès s'ouvre ce mercredi 10 juin. Jean-Pierre Mura, un schizophrène, est le principal suspect du meurtre de Chrystelle Maillery. En décembre 1986, le corps de cette adolescente de 17 ans avait été retrouvé dans une cave du Creusot (Saône-et-Loire), lardé de 33 coups de couteau.
D'autres jeunes filles ont disparu dans un rayon d'une centaine de kilomètres à la fin des années 1980. On a alors parlé de l'affaire des disparues de l'A6. Sous la pression des familles, la justice a rouvert l'enquête sur la mort de Chrystelle en 2005.
Trahi par ses couteaux ?
Interpellé, Jean-Pierre Mura a d'abord formulé des aveux confus avant de se rétracter. Au centre du dossier : ce couteau retrouvé près des lieux du crime. Avant que les scellés soient détruits (avant la réouverture de l'enquête), un lien avait été établi entre cette arme et d'autres lames retrouvées chez Mura.
Marie Pichon, la mère de Chrystelle, attend et redoute ce procès. "Imaginer ses mains en train de faire du mal à ma fille, ça va être dur", confie-t-elle à France 3. La cour d'assises va juger Jean-Pierre Mura jusqu'au 19 juin; il encourt 30 ans de prison.
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