La catastrophe rue de Tivoli a entraîné l’évacuation d’une trentaine d’autres immeubles situés à proximité. 200 personnes ont été contraintes de quitter leur logement dans la précipitation. Les journalistes de France Télévisions ont recueilli le témoignage de Diana Taleb.
D’habitude, quand elle ouvre sa fenêtre, Diana Taleb a une vue directe sur l’immeuble du 17 rue de Tivoli. Évacuée après l’effondrement(Nouvelle fenêtre), c’est dans ce petit hôtel près de la gare de Marseille (Bouches-du-Rhône) qu’elle a été relogée. Le temps d’un café, elle revient avec les journalistes de France Télévisions sur une nuit de cauchemar, qui commence dans son lit au troisième étage, juste en face du lieu de l’explosion.
Sans nouvelles de ses voisins d'en face
Aidée par son voisin, elle parvient à sortir du bâtiment. Elle se retrouve dans la rue, en pyjama, face aux gravats de l’immeuble écroulé. Prise en charge dans un gymnase, puis dans un hôtel, Diana Taleb ne peut s’empêcher de penser à ses voisins d’en face, possiblement toujours sous les décombres. Notamment un couple du troisième étage qu’elle apprécie, dont elle est sans nouvelles. "C’est comme une famille", dit l’habitante évacuée de la rue de Tivoli. Depuis dimanche, la retraitée de 64 ans reprend peu à peu ses esprits et rassure ses proches.
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