: Vidéo "Je ne me suis pas dit que ça allait s'effondrer, mais que ça sentait mauvais" : une miraculée témoigne après le drame de Marseille
Dimanche 4 novembre, une habitante d'un des immeubles qui s'est effondré à Marseille (Bouches-du-Rhône) le lendemain a choisi de ne pas dormir chez elle, ce qui lui a sauvé la vie. France 2 a recueilli le témoignage de cette miraculée.
Cette étudiante de 25 ans est une miraculée. Elle est locataire d'un studio au 5e étage de l'immeuble situé au 65 rue d'Aubagne qui s'est effondré à Marseille (Bouches-du-Rhône), lundi 5 novembre. Mais elle a dormi chez ses parents dimanche 4 novembre en raison d'un problème avec sa porte d'entrée. "Je n'arrive pas à l'ouvrir et à la fermer très bien et ça s'est dégradé en un laps de temps très court. (...) Je ne me suis pas dit que ça allait s'effondrer, mais que ça sentait mauvais. Et surtout que si je passais la nuit ici, j'allais rester enfermée. J'ai eu la chance d'avoir mes parents sur Marseille, je suis allée dormir chez eux. Et, à 9 heures, l'immeuble s'est effondré, avec mes voisins dedans."
"Ils ont tué mes voisins"
Vendredi 2 novembre, elle avait déjà eu une grosse frayeur. "Les carreaux de verre qui surplombent la porte se sont explosés, seuls", relate-t-elle. Prévenu, le syndicat de l'immeuble n'aurait rien fait. Ce n'était pas la première alerte. Le 18 octobre, les pompiers avaient fait des travaux dans l'immeuble en urgence. La jeune femme découvre alors un arrêté de péril et s'en inquiète au niveau du syndicat. "Ils ont tué mes voisins. C'est juste une évidence. J'espère que justice sera faite." Mardi 6 novembre, le syndicat de l'immeuble était injoignable.
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