Marseille : "On a dit qu’il y avait un problème grave, mais la personne ne nous a absolument pas pris au sérieux", déplore une habitante
Sophie, qui habitait au 65 rue d'Aubagne à Marseille, explique, mardi sur franceinfo, avoir alerté son syndic sur l’état de l’immeuble moins de trois jours avant le drame.
Après l'effondrement de trois bâtiments dans le centre-ville de Marseille, les habitants commencent à parler. Sophie, qui habitait au 65 rue d'Aubagne, explique, mardi 6 novembre sur franceinfo, avoir prévenu le syndic "que les murs bougeaient, que les carreaux en verre qui surplombent la porte étaient en train de se fissurer et de s’exploser devant nos yeux, et donc qu'en fait il y avait un problème grave, mais la personne ne nous a absolument pas pris au sérieux" déplore cette habitante d'un des immeubles qui se sont effondrés.
Jointe par franceinfo, Sophie explique qu'elle avait alerté son syndic sur l’état de l’immeuble moins de trois jours avant le drame, sans succès : "Le dernier appel que j’ai passé avec ma voisine de palier, c’était ce vendredi même à 16h10."
"Je me rendais compte que l’immeuble était en mauvais état, assure-t-elle. C’est d’ailleurs pour ça qu’on faisait énormément de démarches, qu’on a essayé de solliciter le syndic, de les alerter par tous les moyens : photos, appels, mails. On leur a dit que les murs bougeaient."
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