"Alerte enlèvement" : un dispositif qui fait ses preuves
Lundi 6 mai, le petit garçon de 2 ans et demi, enlevé dimanche 5 mai à Marseille (Bouches-du-Rhône), a été retrouvé sain et sauf. L'"alerte enlèvement" a permis de le localiser rapidement, ce qui prouve une nouvelle fois son efficacité.
Il n'a fallu que 12 heures pour retrouver Osnachi, le petit garçon âgé de 2 ans et demi, disparu dimanche 5 mai à Marseille (Bouches-du-Rhône), grâce entre autres au dispositif "alerte enlèvement". Nouveau succès, donc, pour cette alerte, déclenchée à 23 reprises depuis sa création en 2006. Dans 100% des cas, l'enfant a été retrouvé sain et sauf. Dans plus de la moitié des cas, ce sont des informations fournies par des témoins qui ont permis de retrouver l'enfant.
Quatre critères à remplir
Alors, pourquoi ne pas l'appliquer plus souvent ? "L'"alerte enlèvement" déclenchée par le ministère de la Justice est un dispositif d'exception qui repose sur des critères très précis. Il s'agit d'un enlèvement avéré, pas une fugue, la victime est mineure, et sa vie mise en danger et des éléments concrets permettent la localisation ", précise le journaliste Josselin Debraux. Si ces quatre conditions ne sont pas réunies, l'"alerte enlèvement" n'est pas déclenchée. Ce qui peut faire polémique, comme dans le cas de l'affaire Maëlys, disparue lors d'un mariage. Les autorités avaient estimé que les critères n'étaient pas remplis.
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