Enlèvement de Santiago : selon une des pistes des enquêteurs, les parents ont agi par crainte de perdre la garde de leur enfant
Deux jours après l'enlèvement de Santiago dans un hôpital d'Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis lundi soir, une des pistes envisagées par les enquêteurs est que les parents ont agi par crainte d'en perdre la garde, a appris mercredi 23 octobre franceinfo auprès d'une source proche du dossier.
Pour rappel, le bébé âgé de moins de 20 jours, grand prématuré, a été enlevé lundi soir dans un service de néonatologie de l'hôpital. Il nécessite une prise en charge médicale constante. Lui et ses parents, soupçonnés d'avoir commis l'enlèvement, sont depuis introuvables. Selon l'enquête, ils se sont rendus en Belgique. La mère de l'enfant est connue pour des problèmes d'addiction à la drogue, d'après une source proche du dossier à franceinfo.
La trace des parents retrouvée à la frontière franco-belge
Les parents ont été filmés par les caméras de surveillance d'un hôtel à Mons, une commune située à l'ouest de la Belgique, près de la frontière avec la France, a appris franceinfo auprès de la même source, confirmant une information de BFMTV. Les images datent de mardi. On y voit les parents sortir de l'établissement en fin de matinée.
La voiture utilisée pour fuir et retrouvée mercredi matin à Charleroi, en Belgique, n'a pas été déposée par les parents, toujours selon la même source. Il s'agit d'une Audi A4 bleu foncé immatriculée en France.
Cinq proches des parents en garde à vue
Cinq personnes sont actuellement en garde à vue dans cette affaire. Une garde à vue prolongée mercredi. Il s'agit de proches des parents, âgés de 16 à 29 ans, entendus depuis mardi matin pour "enlèvement en bande organisée d'un mineur de 15 ans". Deux de ces personnes sont soupçonnées d'avoir accompagné les parents en Belgique avant de revenir en France, a appris franceinfo de source proche du dossier, confirmant là encore une information de BFMTV.
Quant aux parents, âgés de 23 et 25 ans, ils sont connus de la police et de la justice. L'enquête se poursuit en France et en Belgique. L'alerte enlèvement a été déclenchée en France durant toute la journée de mardi avant de prendre fin sans succès. Un avis de recherche national a ensuite été activé en Belgique.
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